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Parler gallo aujourd'hui implique de se libérer de la honte que nous avons engrangée depuis quelques générations. De prime abord il est bien difficile de s'entendre dire un mot en patois sans se sentir arriéré ou péquenot. On ressent de la gêne, on rougit, même. Décider de parler gallo, c’est se dire clairement que cette langue a vraiment autant de valeur que n’importe quelle autre langue. Ceux qui ont connu le gallo par leur famille et qui ont fait le choix de le parler, par exemple en suivant des cours, et bien ceux-là en tirent beaucoup de bénéfice car ils assument mieux leur bagage culturel et ils se rendent compte du trésor que représente leur langue.
Le galo, s’é in parlement qhi'é vra vivant den l’Pay dé Vao d'Vilenn. Wo Matlao Ghiton nou vla corr sé lé deûz dam qhi dmeurr ô Sèl. Anet, il é caozanç dé manierr de dirr yen e nouna...
Yen. Yen surr ! > Oui. Ah oui !
Nen·ni. Aa bin dam nen·ni > Non. Ah non !
Nouna. Non·na > Non.
Sèrë dé poum > Ramasser des pommes (prononciation de Pancé).
In bounoum > Un homme, un mari
Enn pongnée > Une poignée.