► S’en rtournë a la list dé bilhèt
Il faut d’abord collecter la langue telle qu’elle est parlée par les locuteurs natifs et mieux la décrire pour pouvoir bien l’enseigner ; il faut aussi adapter le vocabulaire aux besoins modernes. Par ailleurs, pour que le gallo survive, il est très important qu’il retrouve une place de premier plan dans la communication quotidienne en Haute-Bretagne, dans toutes les sphères de la société. Attention, il ne s’agit pour autant d’oublier le français et d’autres langues qui sont nécessaires pour communiquer à d’autres échelles. Il faut généraliser l’offre d’enseignement du gallo, favoriser son utilisation au travail, dans les médias écrits et audiovisuels et il faut mettre en place des panneaux bilingues. Pour tout cela les institutions publiques ont un rôle central à jouer pour que les habitants de Haute-Bretagne « osent » parler gallo sans aucune honte.
Le galo, s’é in parlement qhi'é vra vivant den l’Pay dé Vao d'Vilënn. Wo Matlao Ghiton nou vla rvenu a Ghichin sé Marie-Thérèse Rocher e Bernard Mârètt. La fa-çi, il é caozanç de bingnë l’pourçè.
Bingnë l'pourçè > Baigner le cochon.
Avant de l'plë, i l'bingné > Avant de le peler, ils le baignaient.
S'é corr fèt > Ça se fait encore.
Dé fa i lé brulé > Des fois, ils les brûlaient.
La rap, la, è [prenait] dden > La rape se prenait dedans (les poils).
La Rotte n°56 : Tuë le cochon