Du galo den lé vao – Limerot 42 - institu Chubri - Du galo pourr astourr

Du galo den lé vao – Limerot 42

Archiv de 2011-2012 minzz en lign le 28 de septenb

 

► S’en rtournë a la list dé bilhèt

 

Comment se dessine l’avenir pour le gallo ? (0'10)

Depuis la fin des années 70, de grands pas ont été effectués dans le chemin qui mène à la récupération de la langue gallèse. Il existe des cours ici et là pour les enfants comme pour les adultes ; il existe des livres en gallo, des dictionnaires bilingues, quelques émissions de radio, des événements qui valorisent la langue, et bien d’autres choses encore. Il y a aussi un certain niveau de reconnaissance institutionnelle. Cependant le chemin reste encore long et il y a beaucoup à faire pour que la vie de la langue soit pleinement assurée. Il nous faut réussir à transmettre le gallo aux nouvelles générations et aux arrivants pour que tous puissent devenir des locuteurs complets, capables de parler de tout en gallo. L’avenir du gallo dépend de chacun et de nous tous, ceci à tous les niveaux de la société.

 

Le bië e l'froment (1'16)

Le galo, s’é in parlement qhi'é vra vivant den l’Pay dé Vao d Vilënn. Wo Matlao Ghiton, j'alon corr sé Marie-Thérèse Rochër e Bernard Mârètt, a Ghichin. Anët, il é caozanç de la diferenç ent·r le bië, qhi peû s dirr du sèy, e pé l’fronment.

Lé môt a s souvni

Bië. > Seigle.

Sèy. > Seigle.

Froment. > Blé.

Lian. > Lien.

I fezé du lian pourr ·lië lé jèrb de grin. > Ils faisaient des liens pour lier les gerbes de blé.

Pasqe... le bië, la, com i dizè, s'etë ënn pâlh qi të long. On lâ coupë avant q'è të murr. > Le "bië" (le seigle), comme on disait, c'était une paille qui était longue. On la coupait avant qu'elle ne soit mûre.

È s travâlhë corr. > Elle se travaillait encore.

È câssë pâ. > Elle ne se cassait pas.

MG : On fezë pâ sa pourr nouri ? > On ne faisait pas ça pour nourrir les animaux ?

S'étë ënn pëtitt planch den l'bâs d'in chan qi të fètt pourr ava dé... pourr fèrr lé lian. > C'était une petite planche (de culture) dans le bas d'un champ qui était faite pour avoir des... pour produire les liens.

É aprè, bin, (...) lé lian tè fèt. Aprè, sa sèrvë pourr [l'avoine], le grin é pi la pomèl. > Et après, eh bien, (...) les liens étaient faits. Après, on l'utilisait pour l'avoine, le blé et puis l'orge.

Bin cant t'avë pâ assë de... de bië pourr fèrr sa, dam [tu faisais avec de l'avoine]. > Eh bien qua,nd tu n'avais pas assez de... de seigle pour faire, alors tu le faisais avec de l'avoine.

I falë q'è tè long ôssi, pasqe le bië, com i dizè, s'etë ënn pâlh qi të assë ·ôtt, sa fezë in bon lian. > Il fallait qu'elle soit longue aussi parce que le seigle, comme on disait, c'était une paille qui était assez haute, ça faisait un bon lien.

Du blë rouj. > (?)

Du pâlhard. > (?)

 

Nen savaer davantaïj su lé lian

La fezri du lian den la Brèss (·rgardë a 0'43)