► Ecoutë toutt l’emission su Radio Laser
► S’en rtournë a la list dé bilhèt
Voilà une question épineuse car peu de gens se déclarent comme « gallophones ». D’après des chiffres de 2003 de l'INSEE, 1,5% de la population de la région Bretagne se déclare gallophone. Une enquête universitaire réalisée en 2005 estime quant à elle que 5 à 10 % des habitants de Haute Bretagne parlent un peu ou beaucoup le gallo. En plus de ces 5 à 10%, 10 à 20 % le comprennent. Ces chiffres ne sont que des estimations. Lors d'une enquête, les personnes ont du mal à reconnaitre qu'elles parlent ou comprennent le gallo. Lors de séances de collectage, les personnes déclarent souvent ne pas parler gallo mais assurent que leurs voisins patoisent, eux ! Pourtant, au bout de deux minutes de conversation, ils parlent parfaitement en gallo.
Le galo, s’é in parlement vra vivant den l’Pay dé Vao de Vilenn. J ·rtrouvon noutt Matlao Ghiton, le sièn qhi rassèrr le caozë pourr l’institu Chubri. Anet, il é corr a baloçë wo Didier Jirot dë Msa e Christiane Sorè d Ghipri ; la fa-çi i caozz de la ltierr qhi pouss den la landd.
La ltierr, la landd, la janiq > L’ajonc (utilisé broyé comme litière pour les vaches).
La ltierr > La litière.
Le faochèt > La faux à broussaille.
L’eqhuri > L’écurie.
Lé chfao > Les chevaux.
J m’en rap·l de sa > Je m’en rappelle bien. Je m’en souviens bien.
Sa qhi’avë… > Ça avait...
Sa hachë l’janc é pi i donè sa é bètt > Ça hachait le jonc et puis ils donnaient ça aux animaux.
Lé-z orti (…), je l-z e coupé > Les orties (…), je les ai coupées.
Dé chardron > Des chardons.